Un bassin exposé au risque inondation

Le bassin côtier du Boulonnais est sujet à 4 types d’inondations

Le bassin côtier du Boulonnais possède un chevelu dense de petits ruisseaux et de rivières, dont le régime s’apparente à celui de torrents. Pendant les fortes pluies, la montée des eaux est brutale et les crues générées par les trois fleuves côtiers, la Liane, le Wimereux et la Slack provoquent rapidement des inondations sur plusieurs centaines d’hectares.

Le boulonnais est sujet à 4 différents types d’inondations 

Le débordement des cours d’eau, le ruissellement et l’érosion, la remontée de nappes et les submersions marines.

Débordement, ruissellement, remontées de nappes : quelle différence ?

Chiffres clés des inondations hors submersion marine pour la Liane et le Wimereux 

  • La Liane, longue de 36,7 km, draine un bassin versant de 244 km². La surface inondable par rapport au PPRI est de 1560 hectares soit 5 millions de mètres cubes (chiffres correspondants à une crue centennale).
  • Le Wimereux, long de 22 km, draine un bassin versant d’une superficie de 77 km². La surface inondable par rapport au PPRI est de 600 hectares soit 1.7 millions de mètres cubes (chiffres correspondants à une crue centennale).

Historique des inondations sur le bassin côtier du Boulonnais (hors submersion marine)

Le risque de submersion marine 

Le bassin côtier du Boulonnais est touché par le risque de submersion marine.

En effet, il est ouvert à l’Ouest sur la mer. La façade littorale est très diversifiée. Elle alterne des zones dunaires et des côtes à falaises, et est interrompue par endroits par des ouvrages de protection. Le bassin côtier du Boulonnais a déjà été exposée à plusieurs reprises à des phénomènes de submersion sur certains secteurs et des problématiques d’érosion côtière plus globalement.

Plusieurs facteurs entrent en jeu lors de ces phénomènes :

  • la marée : plus celle-ci sera forte (coefficient de marée important), plus le phénomène aura des chances de se produire
  • la pression atmosphérique et le vent : lors de tempêtes, ces deux effets peuvent faire monter le niveau de la mer, en une sorte d’aspiration. C’est ce que l’on appelle la surcôte. La surcôte est ainsi la différence entre le niveau prévisible de la marée et le niveau effectivement observé
  • la houle (vagues) : provoquée par le vent au large peut également amplifier le phénomène de marée et surcôte. La houle arrivant sur la côte provoque une hausse relative du niveau de la mer d’autant plus forte qu’elle est importante.