Glossaire

Aléa : dans le cadre d’un risque : événement susceptible de porter atteinte aux personnes, aux biens et/ou à l’environnement

Anticlinal : structure géologiqueavec un pli convexe vers le haut, dont les couches géologiques à l’intérieur de la courbure étaient, originellement, les plus basses et donc le plus souvent, les plus anciennes.

Bassin versant : le bassin versant se définit comme l’aire de collecte considérée à partir d’un exutoire, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux précipitées qui s’écoulent en surface et en souterrain vers cette sortie. Aussi dans un bassin versant, il y a continuité : longitudinale, de l’amont vers l’aval (ruisseaux, rivières, fleuves), latérale, des crêtes vers le fond de la vallée, verticale, des eaux superficielles vers des eaux souterraines et vice versa. Les limites sont la ligne de partage des eaux superficielles.

Comité syndical : organe délibérant composé d’élus représentant les EPCI membres du SYMSAGEB

Corridor écologique : ilassure des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie (source : OFB)

Coulée de boue : manifestation spectaculaire de l’érosion (destruction des terres agricoles, submersion des routes…). Leurs principales conséquences sont la dégradation du potentiel agricole du sol et de la qualité des cours d’eau par accroissement de la turbidité du transfert des métaux lourds et des pesticides.

Cours d’eau domanial : cours d’eau qui fait partie du Domaine Public Fluvial.

Cours d’eau non domanial : cours d’eau qui n’est pas classé comme appartenant au domaine public. Les propriétaires riverains, propriétaires de la moitié du lit, doivent en assurer l’entretien régulier.

Débordement (des cours d’eau): les inondations par débordement se produisent lorsque la rivière sort de son lit mineur. La montée des eaux peut être plus ou moins rapide selon notamment la taille et le relief du bassin versant.

Dépression en géologie et topographie : relief creux qui s’est enfoncé ou pressé sous la zone environnante.

DP : Déclaration Préalable.

Eaux souterraines : toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol en contact direct avec le sol ou le sous-sol et qui transitent plus ou moins rapidement (jour, mois, année, siècle, millénaire) dans les fissures et les pores en milieu saturé ou non. Directive 80-68-CEE du 17-12-1979.

Embâcle : Obstruction d’un cours d’eau par des objets de natures diverses (arbres, déchets…)

Enjeu : dans le cadre d’un risque : personnes, biens ou environnement.

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

Erosion côtière : phénomène qui se traduit par le recul du trait de côte.

Hydraulique : qui traite de l’écoulement de l’eau (ou autres liquides).

Hydrologie : étude de la distribution et de la circulation de l’eau dans la nature (Source : OFB)

Hydrogéologie : Partie de la géologie traitant de la circulation, de la recherche et du captage des eaux souterraines. (Source : OFB)

Hydromorphologie : étude de la morphologie des cours d’eau, notamment l’évolution des profils en long et en travers, et du tracé planimétrique : capture, méandres, anastomoses, etc. L’hydromorphologie vise à définir la forme des bassins hydrographiques, la densité et l’organisation du drainage.

Hydrogéologie : science des eaux souterraines. C’est la connaissance des conditions géologiques, hydrologiques et des lois physiques qui régissent l’origine, la présence, les mouvements et les propriétés des eaux souterraines. C’est également l’application de ces connaissances aux actions humaines sur les eaux souterraines (prospection, captage, protection,….).

IGN : Institut Géographique National

Grésil : pluie congelée qui a l’apparence d’une grêle fine, avec des grains de glace d’un diamètre de 1 à 3 mm.

MIRAPI : Mieux Reconstruire Après Inondation

Mouvements de terrain : ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol, d’origine naturelle ou humaine

Nappes phréatiques : première nappe rencontrée lors du creusement d’un puits. Nappe généralement libre, c’est-à-dire dont la surface est soumise à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu’elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.

Ouvrage de ralentissement dynamique (ORD) : ici, aménagement qui ralentit les écoulements. En cas de crue, l’ouvrage de ralentissement dynamique limite le débit du cours d’eau qui inonde alors une zone prévue à cet effet. Cela permet d’éviter une arrivée trop brutale des masses d’eau dans des zones en aval à enjeux.

Ouvrage dit de stockage diffus :  ici, aménagement qui a pour but de réguler les eaux de ruissellement.

PAPI : Programme d’Actions de Prévention des Inondations

PC : Permis de Construire

PCS : Le Plan Communal de Sauvegarde est un document qui constitue un relais entre les politiques locales de prévention des risques et celles de gestion des situations de crise. =

Perméable : qui se laisse traverser ou pénétrer par un liquide, ici l’eau.

PPRI : Plan de Prévention des Risques d’Inondation.

Remontée de nappe : c’est une élévation exceptionnelle du niveau de la nappe plus proche du sol. C’est la combinaison de 2 phénomènes : une nappe phréatique à son maximum de stockage des eaux et un épisode météorologique qui apporte beaucoup d’eau (pluie ou orage violent notamment).

Ripisylve : formations végétales qui se développent sur les bords des cours d’eau ou des plans d’eau situés dans la zone frontière entre l’eau et la terre (écotones) ; elles sont constituées de peuplements particuliers du fait de la présence d’eau pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges).

Risque : ici, produit d’un aléa (événement susceptible de porter atteinte aux personnes, aux biens et/ou à l’environnement) et d’un enjeu (personnes, biens ou environnement) susceptible de subir des dommages et des préjudices.

Ruissellement : phénomène rapide et violent qui survient lorsque l’intensité des pluies est supérieure à la capacité d’infiltration du sol ou d’évacuation du réseau. Des sols imperméables, un tapis végétal faible, une pente plus forte et des précipitations violentes sont des facteurs aggravants du ruissellement.

Roches poreuses : roches dont la structure présente de petits trous, de petites cavités. Elles permettent à l’eau de s’infiltrer.

Roches perméables : roches qui se laissent traverser par un fluide (liquide ou gaz).

Submersion marine : la submersion marine est une inondation temporaire de la zone côtière par la mer dans des conditions météorologiques et/ou de marées défavorables (forte dépression, vent de mer, marées d’équinoxe…). Toutes les communes du littoral sont concernées par ce risque.

ZAC : Zones d’Aménagement Concerté

Zones humides : terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. Ces zones sont des espaces de transition entre la terre et l’eau (ce sont des écotones) avec un faune et une flore spécifiques. Elles servent notamment d’étape migratoire, de lieu de reproduction et/ou d’hivernage pour de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau et de poissons, chaque zone humide constituant ainsi le maillon d’une chaîne (ou corridor) indispensable à la survie de ces espèces. En outre, elles ont un rôle de régulation de l’écoulement et d’amélioration de la qualité des eaux. Article 2 de la loi sur l’eau 92-3.