Histoire et prospective
Retour sur quelques archives pour la Liane
Crue exceptionnelle en 1857 :
« Inondations suivies de dommages très-considérables. Digues submergées. Capécure sauvée grâce à l’édification d’une digue à la hâte. « Au pont de Briques et à Audisques, les ravages ont été désastreux. Toute la campagne a été submergée, et l’eau est entrée dans les habitations à une hauteur de 2 à 3m. Puis le courant, devenant d’une force irrésistible, détruisit et emporta le pont de dérivation de la Liane, dit pont d’Audisques ». Archives Agence de l’Eau Artois-Picardie
Crue exceptionnelle en septembre 1882 :
« Généralement les inondations ne se produisent qu’à Hesdigneul et à Pont-de-Briques, à l’amont de ces deux villages. Quand des crues sont plus importantes, comme en 1880, par exemple, l’inondation commence à Questrecques et se prolonge jusqu’au barrage éclusé de Boulogne. Enfin, dans des crues exceptionnelles, comme en septembre 1882, le débordement se produit à partir de Bournonville, c’est-à-dire à 8 kilomètres seulement de la Liane. Dans la partie la plus élevée de la vallée, les inondations ne sont pas à craindre, tant à cause du peu d’étendue des versants, que de la présence des massifs de craie perméables.
La largeur moyenne des parties inondées en septembre 1882, a été :
- entre Bournonville et le Pont Rouge, 160 mètres ;
- entre le Pont-Rouge et Questrecques, 240 mètres ;
- entre Questrecques et le Pont de Briques, de 300 à 450 mètres.
Source : service hydrométrique et de l’annonce des crues, Ministère des Travaux Publics, 1885.
Crue majeure en 1924 :

Crue exceptionnelle en 1958 :

Crue majeure en 1998 :


Crue exceptionnelle en novembre 2023 :

L’évolution de l’aménagement du territoire
Les inondations exceptionnelles ne sont pas nouvelles. En revanche, l’urbanisation depuis les années 1950 a placé de nombreux nouveaux enjeux dans des zones à risque proches des cours d’eau